Lettre ouverte à Monsieur Jacques Chirac, Président de la République


le 8 décembre 2005



Monsieur le Président


Vous n’êtes pas sans savoir qu’à la demande du Président Poutine, les cendres du Général Denikine, de son épouse et de certains de ses compagnons, qui se trouvaient aux Etats-Unis, en France et en Suisse, ont été récemment transférées à Moscou, puis inhumées au monastère Donskoï, et qu’elles y ont reçu les plus grands honneurs civils et religieux.


Au cours de leur transfert par avion spécial, elles ont été accueillies à Paris pour une cérémonie à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky, panikhide solennelle à laquelle le gouvernement français n’a pas cru devoir s’associer.


Un tel événement rappelle au cœur de tout Français qui respecte son pays que la dépouille du Maréchal Pétain attend toujours, dans un cimetière de l’île d’Yeu, le transfert qu’il avait tant souhaité, au milieu de ses soldats morts, à l’Ossuaire de Douaumont.


Vous devez savoir, Monsieur le Président, que le monde a changé et que le totalitarisme qui pèse actuellement sur notre pays n’est plus qu’un totalitarisme de façade, qui, comme un autre voici quinze ans, s’écroulera un jour à son tour.


Vous honoreriez la fin de votre actuel mandat, en réalisant le voeu d’un Maréchal de France mort il y a plus de 50 ans.


Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de ma respectueuse considération.


Xavier Soleil

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