« Le devoir patriotique ne s’impose à tous et toujours que dans les manuels ; il s’y impose en théorie, et non pas comme sentiment, .comme fait. Dès que nous parlons fait, nous touchons à de grands mystères. Une patrie destinée à vivre est organisée de manière à ce que ses obscures nécessités de fait soient senties promptement dans un organe approprié, cet organe étant mis en mesure d’exécuter les actes qu’elles appellent ; si vous enlevez cet organe, les peuples n’ont plus qu’à périr. »

Charles Maurras L’Avenir de l’Intelligence (1905)


Cet organe a été supprimé en France le 21 janvier 1793. Il a revécu de 1814 à 1830, puis de façon moindre de 1830 à 1848, date à laquelle il a définitivement disparu. Ni le Second Empire, ni les Républiques qui se sont succédées depuis sa chute n’en ont même conçu une imitation crédible. Songeons qu’à la veille de la guerre de 1914-1918, les Français avaient élu une Chambre des Députés socialiste, qui demeura en fonction jusqu’en 1919. Il est permis de douter que la Vème fit mieux qui, peu à peu, transforma la France en champ de ruines, à nouveau ouvert à tous les envahisseurs.

C’est sur la nécessité du rétablissement d’un organe répondant au souci de Maurras, mais aussi de l’ensemble des Français, que les jeunes organisations patriotes doivent, de toute urgence, se pencher.

X.S.






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